” Pétris de symbolisme syncrétique à la logique toute personnelle, ses dessins et tableaux oscillent entre art naïf et art brut, baignant dans une cosmogonie régie par de grandes figures du XXe (Marylin Monroe, Federico Garcia Llorca), des catastrophes en tout genre et des faits divers cauchemardesques (l’affaire Omar Raddad, le naufrage du Titanic, le massacre du 17 octobre 1961, les suicides collectifs du Temple Solaire) et forment un tout révélant “le sens caché des événements.”
Formée aux Beaux-Arts de Quimper, cette humaniste qui dit “ne pas supporter l’injustice”, croit à “l’universalité de l’art”, et définit son travail de manière totale : “pour moi un vrai artiste doit être capable de créer à partir de tout ce qu’il trouve et s’approprie…” Entre deux bouffées, elle confie admirer pèle-mêle Rimbaud, Molière, Modigliani, Victor Hugo, Van Gogh et avoue poursuivre une forme de “quête de la vérité, d’absolu.”