En 1974, Irmgard trouve un atelier à Paris dans le 9ème arrondissement. Elle expose régulièrement à la galerie Darthea Speyer, elle côtoie Léon Golub, Roseline Granet, Christiane Durand.
Ayant pratiqué successivement la pierre, le bois, le ciment, la résine, l’artiste utilise ensuite des techniques mixtes comme l’acier, le bronze et le fer forgé ou le plâtre et le tissu, passant avec audace d’un medium à l’autre pour être au plus près de son imaginaire. Son œuvre a toujours une dimension monumentale même quand les œuvres sont de taille modeste. Structures spatiales et environnementales : tremplins, passages, volcans se métamorphosent de façon surréelle et bousculent notre quotidien industrialisé.
En 1979, son installation “château de non-lieu” a été une aventure passionnante, significative de sa démarche utilisant l’éphémère de façon expérimentale pour aller vers l’œuvre pérenne. Elle remporte en 1982 le symposium de Caen mais son projet rencontre l’hostilité de la population.1984 voit sa participe au symposium des usines Renault avec Cragg, Woodrow, Bartoli, Skoda, Briggs. Elle concourt pour l’aménagement de l’espace des tours des Minguettes à Venissieux en 1985 mais le concours sera annulé malgré l’intérêt des projets proposés, ex. Jean-Pierre Raynaud, etc. Irmgard remporte le concours organisé en 1990 pour un monument à Bobigny dédié à la Résistance française : Arc de mémoire. Elle se brûle la main avec de la cire liquide enflammée. L’installation “Partage des épreuves” est réalisée en 1995 pour la galerie Fernand Léger d’Ivry-sur-Seine. A partir de 2005, l’artiste se consacre à la peinture et expose des œuvres inspirées par l’Islande et par les animaux.